Départ à 7h30. Le groupe n°4 se retrouve dans le grand salon avec notre animatrice Brigitte. Quelques participants resteront à bord, dont Daniel pour un peu de repos.
Nous traversons Malaga, entourés de jacarandas, ces magnifiques arbres aux fleurs bleues, de lauriers roses ou blancs et continuons à travers la campagne vallonnée. Immenses champs d’oliviers à perte de vue, ponctués de plantations de kiwis et de vignes.

Anita notre guide du jour, nous signale un village perché et son cimetière contigu tout de blanc recouverts.

Pendant le trajet, elle nous explique l’histoire de Cordoue, Cordoba en espagnol.
Les Phéniciens, les Grecs puis les Romains se sont installés dans cet endroit stratégique au bord du Guadalquivir, très utile pour le transport et le commerce (note historique).


Après avoir emprunté le pont romain, nous découvrons la Juderia, témoin de l’influence juive, culturelle et économique, ses ruelles étroites et blanches, ses plazas de Maïmonide, de Tiberiades, l’ancienne synagogue de 40 m², camouflée lors des persécutions et redécouverte à l’occasion de travaux.

Les décorations en stuc mises à jour, apparaissent finement travaillées. La salle des femmes est accessible par un escalier à côté de la porte d’entrée.

En contre-bas entre arcades et pavés de galets, apparaît un patio fleuri de toute part, avec son puits au support de poulie en fer forgé, ses orangers entourés de grenadiers et quelques sièges pour se poser.
Quelques mètres plus loin se dresse l’entrée de la fameuse faculté de philosophie et de lettres de Cordoue et la plaque évoquant Averroes, célèbre médecin, mathématicien et philosophe du XIIe siècle, né à Cordoue puis magistrat de la ville.


La visite de Cordoue se poursuit avec la mosquée-cathédrale, impressionnante par sa forêt de colonnes, ses perspectives, ses agrandissements successifs, sobres ou raffinés. La cathédrale de style gothique renaissance et baroque, construite au milieu de la mosquée au XIIIe siècle, rompt la perspective des colonnes.


Orgues et stèles majestueuses font face au grand retable qui surplombe le maître-autel.
La cour des Orangers à l’extérieur a remplacé l’espace réservé aux ablutions.
(Marie-Jeanne)